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Labruguière, issu de Bruga, bruyère, signifie « lieu couvert de bruyères ». C’est au pied de la Montagne noire, à la confluence du Montimont et du Thoré, que la première agglomération s’est fixée autour d’un château.
La place avancée figure au titre des possessions de la puissante vicomté de Lautrec en 1060-70. De plus, la première mention du seigneur Pétrus de Brugeira en 1125 permet d’envisager le présence d’un château.
Le château, construit sur une plateforme naturelle, est à l’origine du transfert de l’église Saint-Thyrs et de la formation d’un habitat groupé. Les premières mentions de maisons sont citées dans un texte de 1163. Plus tard, en 1240, lors d’un hommage au comte de Toulouse, on mentionne le castrum de Labruguière. Celui-ci évoque alors le château et l’agglomération fortifiée.
La deuxième phase de développement de la ville se situe dans le seconde moitié du XIIIe siècle. En effet, c’est en en 1266 que le seigneur établit la Charte des coutumes. Le bourg connaît alors un agrandissement spectaculaire sur un plan relativement régulier. La Grand Rue est l’axe majeur sur lequel s’ouvre la halle. La fortification épouse le relief naturel du site au nord et adopte un tracé circulaire sur tout le pourtour. Trois portes constituent les entrées de la ville.
Après la Guerre de Cent Ans, la reprise économique se traduit par de nombreux chantiers et la construction de maisons en pan-de-bois.
Le XVIIe siècle marque l’ouverture de chantiers à l’initiative des seigneurs de Cardaillac. C’est à ce moment que le nouveau château nait et que des maisons, demeures et hôtels particuliers sont édifiés dans la ville.
L’activité textile connait un véritable essor au XVIIIe siècle et se traduit par l’enrichissement des marchands-fabricants ou facturiers qui élisent domicile dans les demeures de la rue des Lombards. La maison de pierre devient alors le symbole de la réussite sociale.